Le BT 700 a été le premier événement officiel de bikepacking dans l’Est du Canada. Un grand nombre de coureurs sont partis de St. Jacobs en Ontario. Peu importe si les participants étaient là pour établir des records ou simplement pour parcourir le parcours à surface mixte, tous ont dégusté de bonnes tartes au beurre à l’ancienne du sud-ouest de l’Ontario. Trevor Browne, de Messkit Magazine, a fourni des photos et un récapitulatif de l’événement.
Il n’y a pas de sortie. C’était un thème commun à l’événement de bikepacking canadien BT 700 à St. Jacobs (Ontario). C’était beau, varié, accidenté, stimulant et nécessitait une attention de navigation constante avec tous les rebondissements, les virages et les hauts et les bas. La récompense? Il existe de nombreuses boulangeries, cafés et magasins généraux locaux qui proposent des tartes au beurre collantes et sucrées.
Une centaine de cyclistes partageant les mêmes idées se sont réunis le 14 juillet pour le départ groupé inaugural du BT 700. Il s’agissait du plus grand départ nord-américain. Ce cours a été créé par Matthew Kadey, qui est également bien connu pour ses livres de cuisine sportive comme Rocket Fuel. Ce parcours est un défi à la fois pour les coureurs rapides et pour les cyclistes lents. Il comprend des routes de gravier et des terres agricoles mennonites vallonnées, ainsi que des ascensions abruptes de rochers à travers Georgian Bluffs. Il voulait que les gens explorent les petites collectivités du sud-ouest de l’Ontario pour voir les nombreux itinéraires de gravier, de chemin de fer, de VTT et à voie unique que cette région a à offrir. Les gens sont arrivés avec toutes sortes de gréements. Ils avaient tout, des slicks 650B et des pinces épaisses de 29 x 8 cm aux barres de chute, aux barres plates et aux barres Jones. Il y avait aussi des cadres en acier et en carbone. Sur un parcours aussi varié que celui-ci, tout serait testé et utilisé d’une manière ou d’une autre.
Bien que la route puisse être parcourue à tout moment, l’énergie et la camaraderie au début de l’événement étaient contagieuses et valaient bien l’effort. Les coureurs se lancent dans une aventure inoubliable avec un ciel bleu, une chaleur torride et de grands sourires. Les 250 premiers kilomètres étaient remplis de champs vallonnés de blé et de maïs, qui traversaient les champs dorés sur des pistes ferroviaires lâches. Nous avons été récompensés par des singletracks dans quelques endroits étranges, grâce aux forêts de conifères.
Ensuite, nous avons voyagé le long des rives et à travers les villes et les réserves riveraines pour atteindre les falaises de la baie Georgienne. Le trajet peut être un peu déroutant lorsque vous commencez à tourner et à vous tordre dans ces collines verdoyantes. De nombreux cyclistes s’arrêtent et se grattent la tête une fois qu’ils sont entrés dans le dédale des routes. Les coureurs se sont retrouvés à vérifier constamment leur GPS pour s’assurer qu’ils étaient sur le bon sentier ou chemin herbeux. Ils devaient monter et descendre ces gentils géants. Vous obtenez bientôt la blague de Matthew sur le fait de toujours suivre le panneau de signalisation No Exit. Ces applications GPS sont une bénédiction pour des itinéraires comme ceux-ci et les commandes vocales peuvent vous tenir compagnie même pendant de longues journées en selle.
Ces zones sont idéales pour le camping sauvage. Cependant, trouver de l’ombre et de l’eau était souvent difficile. La région est connue pour son climat imprévisible. Les grosses tempêtes et les vents qui roulent sur le lac ont rendu difficile pour les cyclistes de trouver de l’eau et de l’ombre. C’est une longue boucle qui vous ramène à travers plus de zones de plaisir à piste unique, ainsi qu’un tour de montagnes russes sur des routes de gravier et à double piste. Cet itinéraire est génial car vous n’êtes jamais sur la même route plus de quelques kilomètres, donc s’endormir au volant n’est pas un problème.
Une chose qui incite les coureurs à revenir à des événements comme celui-ci est la possibilité de rencontrer de nouveaux amis, de discuter, de partager des pâtisseries et d’être simplement eux-mêmes le long du sentier. BT 700 n’était pas destiné à être une course. Le coureur le plus rapide a terminé le parcours en 44 heures et sans dormir. Le coureur le plus lent profitait encore de chaque instant du parcours une semaine plus tard. La compétition n’a pas empêché les coureurs de s’amuser, de rire et de profiter d’une balade significative. Matthew avait l’intention de créer cet itinéraire pour rassembler les cyclistes de l’est du Canada et leur montrer ce que la région a à offrir.
Félicitations à tous ceux qui ont participé au BT 700 cette année. Matthew Kadey mérite des félicitations pour avoir organisé un événement aussi merveilleux. Kyle Messier, de Kitchener, en Ontario, a été la personne la plus rapide à terminer la tâche en 44 heures et 5 minutes. Wayne Burns de Toronto, Ontario est arrivé deuxième avec un temps de 52 minutes et 50 heures. Ensuite, 52 heures se sont écoulées entre Ryan Brown de Newcastle, Ontario et Bob Tomsic de Brooklin, Ontario. Sarah Caylor, de Caledon (Ontario), a été la première femme à terminer, également en simple vitesse à 59 heures et 22 minutes.
